"Exploration de l'alliance militaire entre Vladimir Poutine et Félix Tshisekedi : La vérité derrière l'accord de coopération diplomatique"
"Le Projet d'Accord Militaire entre la Russie et la RDC : Entre Confirmation et Incertitude
Selon un communiqué de l'agence de presse russe Tass daté du 5 mars, la Russie aurait donné son aval à un "projet d'accord de coopération militaire avec la RDC". Cependant, la véracité de cette information soulève des interrogations.
L'annonce, relayée par l'agence Tass, indique que le gouvernement russe aurait approuvé ce projet conformément à l'article 11 de la loi fédérale sur les accords internationaux de la Russie. Ce projet engloberait divers aspects tels que des exercices conjoints, des visites de navires et d'avions militaires, ainsi que la formation des militaires.
À Kinshasa, cette nouvelle a engendré un malaise, notamment au sein des cercles du pouvoir. Bien que certains proches de Félix Tshisekedi et des généraux influents plaident en faveur d'un rapprochement avec la Russie depuis plusieurs mois, la RDC demeure un allié stratégique des États-Unis. Une source gouvernementale affirme qu'à ce stade, aucune négociation n'a eu lieu, précisant que le projet d'accord aurait été rédigé uniquement par la partie russe, sans confirmation officielle.
L'information a été relayée par la Radio-télévision publique nationale congolaise (RTNC), qui évoque un "ouf de soulagement" pour de nombreux Congolais inquiets de l'agression rwandaise sous couvert du groupe terroriste M23. Cependant, ni le porte-parole du gouvernement congolais ni l'ambassade de Russie en RDC n'ont répondu aux sollicitations de Jeune Afrique.
La situation est complexe, d'autant plus que la convention de coopération militaire et technique signée en 1999 entre la Russie et la RDC n'a jamais été pleinement appliquée. L'annonce de ce projet d'accord survient également dans un contexte où le président Félix Tshisekedi, arrivé au pouvoir en 2019, a jusqu'à présent privilégié une diplomatie pro-occidentale malgré des appels à un rapprochement avec Moscou.
Les choix diplomatiques actuels suscitent des tensions au sein du pouvoir congolais, accentuées par le conflit avec le M23 dans l'Est. Les critiques envers les pays occidentaux, accusés d'être trop "complaisants" envers Kigali, se multiplient. Certains évoquent même la possibilité d'un renversement d'alliances, mettant en avant une tendance au sein du pouvoir en faveur d'un rapprochement avec Moscou.
Dans ce contexte, la présence active de Victor Tokmakov, chargé d'affaires de l'ambassade russe en RDC, suscite des interrogations. La question de l'implication de sociétés de sécurité privée, notamment russes, dans la formation d'unités de l'armée congolaise reste également en suspens. La situation demeure complexe et en évolution, nécessitant une surveillance attentive des développements à venir."
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