La conférence des chefs d'État à Malabo se focalise sur le sort de Gilberto Verissimo au sein de la CEEAC.
Les dirigeants de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) se réunissent le 9 mars à Malabo pour discuter de la situation économique et géopolitique de la région, avec un dossier interne préoccupant : l'avenir contesté du président de la commission, Gilberto da Piedade Verissimo.
Au sein de la CEEAC, regroupant plusieurs pays de la région, la tension règne au sein de la commission, et cette atmosphère délétère figure à l'ordre du jour du sommet des chefs d'État à Malabo. Outre les enjeux géopolitiques, l'attention se porte sur Gilberto Verissimo, confronté à des contestations internes. Cette question a été discutée lors de la réunion des ministres de l'Économie et des Finances ainsi que des Affaires étrangères le 7 mars, en préparation du sommet.
Gilberto da Piedade Verissimo fait face à l'opposition de six autres commissaires, dirigés par la vice-présidente équato-guinéenne Francisca Tatchouop Belobe. Leur préoccupation concerne la gouvernance autoritaire et centralisée de l'Angolais, illustrée par la gestion controversée du projet de règlement intérieur. Les employés expriment également leur insatisfaction quant au non-respect de la nouvelle grille salariale, adoptée par les ministres mais non encore appliquée trois ans après la prise de fonctions de Verissimo.
Une controverse majeure avec le Gabon concerne l'intrusion de militaires dans la résidence de Verissimo à Libreville en raison de loyers impayés. Bien que le ministre gabonais de l'Intérieur minimise l'incident, Verissimo, établi à Malabo depuis janvier, semble réticent à retourner au siège de la commission malgré la décision des chefs d'État de suspendre la délocalisation en Guinée équatoriale.
Face à ces tensions, les dirigeants de la CEEAC prendront une décision sur le sort de Gilberto Verissimo lors de leur assemblée du 9 mars à Malabo.
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